Armorial de la maison de Gonzague
Cet article présente les armoiries successives de la maison de Gonzague.
Armes
[modifier | modifier le code]Figure | Période | Blasonnement |
jusqu'en 1389 | Blason familial
(fr) Fascé d'or et de sable
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1389 - 1391 | Blason de François Ier de Mantoue durant son union (1382-1391) avec Agnès Visconti
(fr) Écartelé, au premier et au quatrième d'argent au serpent d'azur ondoyant en pal couronné d'or engloutissant un enfant de carnation, au deuxième et au troisième fascé d'or et de sable
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à partir de 1394 | Blason de François Ier de Mantoue avec la concession, en 1394, de l'empereur Venceslas Ier de porter dans ses armes le lion de Bohême
(fr) Écartelé, au premier et au quatrième de gueules au lion à la queue fourchée d'argent armé et lampassé d’or, couronné et colleté du même, au deuxième et au troisième fascé d'or et de sable
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à partir de 1433 | Blason de Jean-François de Mantoue pour son élévation, en 1433, au rang de marquis par l'empereur Sigismond Ier
(fr)D’argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable au vol abaissé; sur le tout écartelé, au premier et au quatrième de gueules au lion à la queue fourchée d'argent armé et lampassé d’or, couronné et colleté du même, au deuxième et au troisième fascé d'or et de sable
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1510 - 1519 | Blason de François II de Mantoue pour sa nomination, en 1510, au rang de gonfalonnier de l'Église
(fr)D’argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable au vol abaissé, au pal brochant de gueules, à l’ombrelle à galons de gueules et d'or, sommée d'un globe crucifère d’or, la tige en forme de lance chargée de deux clefs en sautoir avec les pannetons tournés vers l'extérieur et vers le haut, l'une d’or et l'autre d’argent, liées de gueules (Gonfalon pontifical ou Basilique)
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1510 - 1519 | Variante du précédent avec l'écartelé Bohême-Gonzague brochant sur le tout
(fr)D’argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable au vol abaissé, au pal brochant de gueules, à l’ombrelle à galons de gueules et d'or, sommée d'un globe crucifère d’or, la tige en forme de lance chargée de deux clefs en sautoir avec les pannetons tournés vers l'extérieur et vers le haut, l'une d’or et l'autre d’argent, liées de gueules; sur le tout écartelé, au premier et au quatrième de gueules au lion à la queue fourchée d'argent armé et lampassé d’or, couronné et colleté du même, au deuxième et au troisième fascé d'or et de sable
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Détail de l'écusson : |
à partir de 1575 | En 1575, Guillaume de Mantoue obtient l'élévation en duché du marquisat du Montferrat hérité de sa mère Marguerite Paléologue. Les aigles ne sont plus au vol abaissé mais deviennent éployées et affrontées et l'écusson présente les armoiries de la famille Paléologue, à savoir l'Empire romain d'Orient, Jérusalem, Aragon, Montferrat, Saxe, Bar et Byzance[1].
(fr)D’argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable éployées et affrontées; sur le tout parti de deux et coupé de deux, au premier de gueules à l'aigle bicéphale éployée d'or à la double couronne du même, qui est de l'Empire Romain d'Orient, au deuxième de gueules au lion à la queue fourchée d'argent, armé et lampassé d'or, couronné et colleté du même qui est de Bohême, au troisième fascé d'or et de sable qui est de Gonzague ancien, au quatrième d’argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même qui est de Jérusalem, au cinquième d'or aux quatre pals de gueules qui est d'Aragon, au sixième d’argent au chef de gueules qui est de Montferrat, au septième fascé d’or et de sable de dix pièces au crancelin de sinople brochant en bande qui est de Saxe, au huitième d’azur semé de croisettes recroisettées et de clous d’or, à deux bars adossés du même qui est de Bar, au neuvième de gueules à la croix d'or cantonnée de quatre briquets du même adossés deux par deux qui est de Constantinople
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à partir de 1588 | En 1588, Vincent Ier de Mantoue, en sa qualité de petit-fils de l'empereur Ferdinand Ier, obtient le droit d'ajouter le blason d'Autriche à ses armes. Le blason est surmonté (timbré) d'une couronne archiducale, cercle d'or à huit pointes (dont cinq visibles) avec une toque de velours écarlate doublée d’hermine, fermé par un arc unique et sommé d'un globe crucifère d'or.
(fr)D’argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable éployées et affrontées; sur le tout parti de deux et coupé de deux, au premier de gueules à l'aigle bicéphale éployée d'or à la double couronne du même, qui est de l'Empire Romain d'Orient, au deuxième de gueules au lion à la queue fourchée d'argent, armé et lampassé d'or, couronné et colleté du même qui est de Bohême, au troisième fascé d'or et de sable qui est de Gonzague ancien, au quatrième d’argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même qui est de Jérusalem, au cinquième d'or aux quatre pals de gueules qui est d'Aragon, au sixième d’argent au chef de gueules qui est de Montferrat, au septième fascé d’or et de sable de dix pièces au crancelin de sinople brochant en bande qui est de Saxe, au huitième d’azur semé de croisettes recroisettées et de clous d’or à deux bars adossés du même qui est de Bar, au neuvième de gueules à la croix d'or cantonnée de quatre briquets du même adossés deux par deux qui est de Constantinople; au point d'honneur, de gueules à la fasce d'argent qui est d'Autriche, timbré d'une couronne archiducale
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Branche cadette de Gonzague-Nevers
[modifier | modifier le code]Figure | Période | Blasonnement |
à partir de 1565 | En 1565 en France, Louis IV de Nevers et Henriette de Clèves se marient, donnant ainsi naissance à la branche cadette dite Gonzague-Nevers. Le blason qui réunit les armoiries des familles de Gonzague et de Clèves est postérieur à 1575 (héritage de Montferrat) fait état de la condition de cadet de Louis IV au moyen de la brisure qui sera conservée jusqu'en 1627. À noter, l'inversion des quartiers de l'écusson brochant sur le premier quartier : la brisure, en bande, traverse les armes de la famille Gonzague. L'écu timbré d'Autriche a disparu, Louis IV étant collatéral.
(fr) Écartelé; au premier d’argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable éployées et affrontées; sur le tout, écartelé, au premier et au quatrième fascé d'or et de sable, au deuxième et au troisième de gueules au lion d'argent à la queue fourchée, armé et lampassé d'or, couronné et colleté du même, au bâton péri en bande; au deuxième d’Alençon; au troisième de Bourgogne; au quatrième de Clèves chargé en cœur de La Marck; sur le tout d’Albret d’Orval
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à partir de 1627 | Blason de Charles Ier qui succéda, en 1627, à Vincent II, dernier représentant de la branche aînée. Le blason ne fait plus état de la condition de cadette de la branche de Nevers.
(fr) Écartelé, au premier et au quatrième de Gonzague de Mantoue (blason de 1575), au deuxième et au troisième coupé, au premier parti de trois et au second parti de deux qui donne sept quartiers : au premier de gueules à l'escarboucle d'or et à l'écusson d'argent brochant en cœur qui est de Clèves, au deuxième d’or à la fasce échiquetée d’argent et de gueules en trois tires, 8, 8, 8 qui est de La Marck, au troisième d’azur semé de fleurs de lys d’or au lambel de gueules châtelé de neuf pièces d’or qui est d'Artois, au quatrième de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules qui est de Brabant, au cinquième d’azur semé de fleurs de lys d’or à la bordure componé d’argent et de gueules qui est de Bourgogne moderne, au sixième de gueules à trois râteaux d'or qui est de Rethel, au septième écartelé, au premier et au quatrième d’azur à trois fleurs de lys d'or, au deuxième et au troisième de gueules à la bordure engrêlée d’argent qui est d'Albret d’Orval, sur le tout d’azur à trois fleurs de lys d'or à la bordure de gueules chargée de huit besants d'argent qui est d'Alençon
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- Source :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Représentation des armes ducal des Gonzague de Mantoue, fresque au-dessus de la porte d'entrée de l'ancien couvent dominicain fondé par Gianfranco Gonzaga (1438), aujourd'hui église paroissiale Santa Maria degli Angeli ; reproduction dans Roberto BRUNELLI, Uomini e chiese tra belfiore e gli angeli, Mantova, p. 60 [1]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Berardo Gonzaga Candido, Famiglie nobili del Regno di Napoli, t. 3, Napoli, 1876, p.138.